Le Maître d’ouvrage a souhaité, à travers, cette étude, engager une réflexion globale sur les moyens techniques et les dispositifs architecturaux à mettre œuvre afin d’améliorer significativement les performances et le confort thermiques du Musée du Luxembourg.
L’étude de faisabilité menée par l’agence GERP Architectes s’est déroulée sur plusieurs phases en proposant à chaque stade, les solutions architecturales des hypothèses techniques proposées, ainsi que leurs répercussions organisationnelles et financières. Cette étude se base sur différents scénarios, chacun assorti de documents graphiques, notices descriptives de travaux, planning de réalisation et d’une estimation.
Ce projet d’envergure concerne l’ensemble des salles d’exposition (grande salle et salle caillebotte) ainsi que l’Orangerie du Sénat.
Chaque proposition définit une solution technique avec ses équipements et leur positionnement. Elles précisent également les implications en termes d’encombrements, d’acoustiques, d’impact en toiture et sur les salles actuelles du musée ou de son environnement proches (extérieurs, espaces techniques…), ainsi que tous les dispositifs architecturaux induits par chaque solution technique étudiée.
Avec cette faisabilité à spectre large, le Maître de l’ouvrage dispose d’un outil décisionnel important : l’étude présente de manière chiffrée (coûts / gains énergétiques / entretiens et maintenance) un large panel de solutions techniques, des plus simples aux plus innovantes : géothermie, panneaux photovoltaïques, PAC et récupérations de chaleur…
Une réflexion sur la récupération des eaux de pluies destinées à l’assainissement des sanitaires compète l’étude énergétique pour étendre l’amélioration du bilan énergétique global du bâtiment tout en respectant un cadre patrimonial contraint.