Le projet consistait en l’extension de la plateforme d’essais de piles à combustible à Belfort pour l’Université de Technologies de Belfort-Montbéliard. Il devait répondre à la fois à une forte ambition scientifique et à l’attente des chercheurs, futurs utilisateurs, mais également à une intégration douce et harmonieuse de nouveaux bâtiments au sein du campus.

La construction s’aligne sur la rue Becquerel, dans la continuité de la façade existante renforçant la continuité du bâti sur rue. Le parti architectural du bâtiment neuf entre en résonnance avec l’existant en s’appuyant sur les lignes horizontales définies par le soubassement, le bas des murs rideaux et la couvertine d’acrotère ; et sur une continuité du matériau brique pour le soubassement, quand les bureaux, plus aériens, vont jouer le rôle de passerelle et de transition avec le bâtiment existant. Conçus sur un principe de plan libre, avec le recours à des planchers mixtes Bois/Béton, ils connectent les locaux d’expérimentation, très techniques conçus en maçonnerie et briques avec le corps de bâtiment initial.

L’extension des locaux de l’université, labélisée EFFINERGIE®, fut l’occasion de mettre en œuvre la transition énergétique en améliorant la consommation d’énergie, l’inertie, l’étanchéité à l’air et l’isolation de l’enveloppe ainsi que l’éclairage, la ventilation et les réseaux aérauliques. C’est dans cette démarche que fut proposée une ventilation de type « free cooling » associée au stockage des dégagements de chaleurs liés aux process,  permettant de réduire significativement les consommations énergétiques du nouveau bâtiment

Le parti paysager a consisté à réimplanter en cœur de parcelle des masses végétales importantes, dont le développement vertical s’échelonnait de la pelouse aux arbres en passant par les massifs arbustifs, avec un choix d’essences permettant d’assurer un fleurissement alterné et d’échelonner les phases vives et caduques de chaque espèce. La création d’une toiture terrasse végétalisée, la récupération des eaux pluviales, le traitement des eaux de surface par une roselière plantée de macrophytes avec alimentation gravitaire et le traitement des déchets ont complété cette démarche vertueuse sur un plan plus global.

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